Lésions kystiques intrasellaires : à propos de deux cas - 25/09/21
Resumen |
Introduction |
L’incidence des lésions kystiques a connu une augmentation depuis que les différentes techniques d’imagerie sont plus accessibles. Les kystes de la poche de Rathke sont les incidentalomes les plus fréquents de la région sellaire (20 %) tandis que les kystes arachnoïdiens sont extrêmement rares de l’ordre de (3 %) de l’ensemble des kystes arachnoïdiens intracrâniens.
Observation |
Cas 1 : il s’agit d’une patiente H.F. âgée de 50 ans, sans antécédents particuliers chez qui une IRM orbito-cérébrale a révélé un kyste arachnoïdien intrasellaire à extension suprasellaire révélé par une baisse de l’acuité visuelle, ce kyste est compliqué d’une hémianopsie bitemporale diffuse avec un déficit thyréotrope sur le plan hormonal. La patiente a bénéficié d’une exérèse chirurgicale par voie trans-sphénoïdale avec malheureusement une aggravation visuelle suite à une ptose du chiasma optique.
Cas 2 : il s’agit du patient Z.H. âgé de 21 ans sans antécédents particuliers chez qui une IRM cérébrale a été faite suite à un syndrome tumoral crânien révélant un kyste de la poche de Rathke de la région sellaire avec une extension suprasellaire compliqué d’un déficit diffus au champ visuel et d’un déficit plurihormonal, traité chirurgicalement par voie trans-sphénoïdale avec une bonne amélioration ophtalmique mais malheureusement une récidive de son kyste six mois après.
Conclusion |
La différenciation des lésions kystiques situées dans la région sellaire et suprasellaire est un problème important en pratique clinique en raison de la similitude dans leur image clinique, radiologique et même histopathologique nécessitant une approche multidisciplinaire.
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Vol 82 - N° 5
P. 381-382 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.